Avec cet épisode Dominator, la licence Burnout conclut son passage sur la console qui l'a révélée au grand public avec panache : redoutablement fun, varié, joli, et d'une efficacité à toute épreuve, ce cinquième opus sur PS2 pèche néanmoins par une trop grande frilosité qui l'empêche de s'imposer comme l'apothéose à laquelle nous étions en droit de nous attendre. Il ne s'agit au final que d'un épisode supplémentaire, fut-il excellent, qui picore avec paresse quelques idées dans les itérations précédentes sans jamais prendre le moindre risque avec ses fondations bien établies. Une valeur sûre que les amateurs de course arcade et de sensations fortes peuvent donc acheter sans broncher, mais il faudra vraisemblablement attendre Burnout 5 pour voir la série se lancer hors des sentiers qu'elle a battus elle-même.Toutes les séries
A l'image du premier Getaway sorti sur PS2, Gangs of London n'a pas vraiment de chance. Malgré un cadre de jeu au potentiel indéniable, l'enchaînement de missions classiques au gameplay largement perfectible (tant à pieds qu'au volant) ne fait pas long feu face au poids lourd GTA sorti quelques temps plus tôt. Sony a bien tenté de modifier un peu sa recette pour cette espèce de spin-off PSP, mais les mêmes boulets viennent enchaîner le joueur, notamment cette maniabilité parfois dramatique. Curieusement, ce sont les modes de jeu secondaires qui retiennent l'attention, plus que l'aventure principale assez courte et sentant le déjà-vu à plein nez. Pas de quoi rattraper outre mesure un titre bancal auquel il manque encore trop pour séduire. "London calling", mais mieux vaut rester sourd.
Extrait du test complet du 13 novembre 2007 : 8 Très bon -note: 10/10 graphisme:epoustouflant!! Retrouver Ratchet & Clank : Opération Destruction sur PlayStation 3 est un plaisir. Si les premières heures de jeu poussent à la méfiance tant le jeu d'action d'Insomniac Games sent la mise à jour haute définition d'une ancienne version, la variété du gameplay et son efficacité encore en hausse donnent une réelle saveur à une formule que l'on connaissait pourtant déjà presque par coeur. Plus beau et défoulant que jamais, Ratchet & Clank : Opération Destruction se contente donc de réciter sa partition sans prétendre à un quelconque génie, mais avec une exécution si soignée qu'il serait vraiment dommage de le laisser passer.
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